Florence G O E L L N E R

Sculptures

Exposition du 31 janvier au 13 mars 2013
 


 Sculptures en céramique, technique du raku



"L'oeuvre personnelle est le fruit d'un long parcours ; très jeune j'ai modelé la terre, celle du jardin très argileuse puis celle donnée par un céramiste ami de mon père. Adolescente, j'ai essayé l'émail sur cuivre. Issue d'une famille de musiciens et d'architectes, tous peintres à leurs heures, j'ai naturellement peint sur toile, cela me laissait insatisfaite ».
Florence Goellner


"La technique du raku est un procédé de cuisson. Les pièces incandescentes sont enfumées, trempées dans l'eau, brûlées et laissées à l'air libre. Elles subissent un choc thermique important. Dans tous les cas ces pièces travaillent et chantent ainsi l'histoire de la terre, du feu et de l'eau. L'implication dans le raku est souvent plus profondément issue de sa philosophie, de ses racines et de son sens culturel. Florence Goellner est une adepte du raku japonais. La multitude de paramètres mis en jeu permet d'obtenir des résultats variant à l'infini, ce qui confère à la pièce entièrement réalisée manuellement, la qualité d'objet unique (...)  Le raku est synonyme de cuisson basse température. Les pièces émaillées sorties d'un four à environ 1000°C sont rapidement recouvertes de matières inflammables naturelles comme de la sciure de bois compactée afin d'en empêcher la combustion en limitant l'apport d'oxygène au contact de l'émail en fusion. Cette phase est la réaction d'oxydo-réduction au cours de laquelle apparaissent les couleurs plus ou moins métalisées, les craquelures ainsi que l'effet d'enfumage de la terre laissée brute formant les principales caractéristiques de ce type de céramique. Après refroidissement les pièces sont nettoyées avec un produit abrasif pour enlever tous les résidus de suie et de cendre. C’est une technique qui se pratique depuis l’aube des temps et qui se perpétue à travers les siècles et les millénaires".
Hélène Caroline Fournier

Jean-Philippe B U I - V A N

Peintures et estampes

Exposition du 31 janvier au 16 mars 2013




 
"Je crois qu'un peintre devient très personnel lorsqu'il trouve son vocabulaire. Il s'agit d'un passage à un vocabulaire, un domaine de formes... 
A partir de ce moment, ce qui est fait ressemble au peintre d'une certaine manière. Alors je suis eurasien et cela me ressemble. Il y a des aspects techniques, des choix plastiques - le fait de laisser du support, qu'il s'agisse en plus de papier et d'encres - qui font penser à la peinture chinoise que j'aime bien. Mais c'est aussi penser comme une peinture très occidentale : la fenêtre, le cadre qui coupe les images, le choix des couleurs... C'est vrai cependant que l'impression plastique générale tend vers la Chine". 
Jean-Philippe Bui-Van
Extrait d'un entretien réalisé par Jean-Marie Juvin
http://www.bui.van.online.fr